Ça Se Passe Là-Haut

Ça Se Passe Là-Haut

L'infini se contemple indéfiniment.

Eric Simon

Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...

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#1715 : Impact sur les observatoires de la lumière diffuse des débris spatiaux

Des astronomes slovaques viennent de calculer l’impact sur les observatoires astronomiques de la lumière diffusée par les minuscules débris spatiaux en orbite basse dont la quantité est en croissance exponentielle du fait du déploiement des mégaconstellations de satellites. L’étude est publiée dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society Letters.

Source

Low Earth Orbit satellite fragmentation rates are critically disrupting the natural night sky background
M Kocifaj et al.
Monthly Notices of the Royal Astronomical Society: Letters, Volume 541, (22 may 2025)
https://doi.org/10.1093/mnrasl/slaf052

Illustration

Carte en coordonnées polaires de la luminosité diffuse en 2035 pour les observatoires Vera Rubin (haut) et ZTF (bas). Les valeurs sont données pour le haut de l'atmosphère (gauche) et au sol (droite).

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#1714 : Jupiter 2 fois plus grande qu'aujourd'hui lors de sa naissance

Dans une nouvelle étude publiée dans Nature Astronomy , Konstantin Batygin (Caltech) et Fred Adams (Université du Michigan), fournissent un aperçu détaillé de l'état primordial de Jupiter. Leurs calculs révèlent qu'environ 3,8 millions d'années après la formation des premiers corps du système solaire, moment clé où le disque protoplanétaire se dissipait, Jupiter était deux fois plus grande qu'aujourd'hui...

Source

Determination of Jupiter’s primordial physical state
Konstantin Batygin & Fred C. Adams
Nature Astronomy (20 mai 2025)
https://doi.org/10.1038/s41550-025-02512-y

Illustration

Jupiter imagée avec le télescope Webb (NASA)

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#1713 : PDS 456 : le trou noir supermassif qui produit un vent par paquets

Au cours des 25 dernières années, les astrophysiciens ont identifié des corrélations entre les propriétés des trous noirs supermassifs et celles de leurs galaxies hôtes, indiquant que leur évolution est étroitement liée. Dans un article paru dans Nature cette semaine, la collaboration XRISM (X-Ray Imaging and Spectroscopy Mission) rapporte des observations de PDS 456 et montrent que lorsque le trou noir supermassif au centre de la galaxie accrète de la matière, il propulse également des amas de gaz par paquets vers l'extérieur à une vitesse pouvant atteindre 30 % de la vitesse de la lumière, et non de manière uniforme comme on le pensait jusque là...

Source

Structured ionized winds shooting out from a quasar at relativistic speeds
Collaboration XRISM
Nature (14 mai 2025)
https://doi.org/10.1038/s41586-025-08968-2

Illustration

Vue d'artiste du vent de trou noir par paquets (Nature)

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#1712 : Des étoiles supermassives à l'origine des trous noirs supermassifs

Dans un article qui vient d'être publié dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, deux astrophysiciens japonais montrent, grâce à des simulations, que des étoiles supermassives de plus de 10 000 masses solaires peuvent se former dans des nuages de gaz déjà enrichis en métaux. Ces étoiles supermassives deviennent ensuite autant de graines de trous noirs supermassifs au bout d'un million d'année. Si trop de métaux sont présents, une fragmentation du gaz apparaît et donne lieu à la naissance d'amas globulaires...

Source

Formation of supermassive stars and dense star clusters in metal-poor clouds exposed to strong FUV radiation
Sunmyon Chon , Kazuyuki Omukai
Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Volume 539 (3 May 2025)
https://doi.org/10.1093/mnras/staf598

Illustrations

  1. Simulations de l'accrétion d'étoiles supermassives en fonction de leur métallicité (Chon & Omukai)
  2. Evolution de la masse des étoiles en fonction du temps et de la métallicité (Chon & Omukai)
  3. Kazuyuki Omukai et Sunmyon Chon
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#1711 : L'eau lunaire produite par le vent solaire

Lorsqu'un flux de particules chargées provenant du Soleil, le vent solaire, percute la surface lunaire, il déclenche des réactions chimiques qui sont susceptibles de former des molécules d'eau. Une équipe de chercheurs vient de reproduire ce bombardement de protons en laboratoire sur un échantillon lunaire et ils parviennent effectivement à créer de l'eau dans le régolithe. Ils publient leur étude dans Journal of Geophysical Research.

Source

Hydroxylation and Hydrogen Diffusion in Lunar Samples: Spectral Measurements During Proton Irradiation
Li Hsia Yeo et al.
Journal of Geophysical Research:Planets (17 March 2025)
https://doi.org/10.1029/2024JE008334

Illustrations

  1. Evolution de la concentration en eau en fonction de la fluence de protons et effet de la température (Yeo et al.)
  2. Montage expérimental utilisé pour l'expérience (Yeo et al.)
  3. Li Hsia Yeo