Ça Se Passe Là-Haut

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L'infini se contemple indéfiniment.

Eric Simon

Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...


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#1673 : Découverte d'une source de rayons gamma très énergétiques au coeur de la nébuleuse de la Tarentule

La nébuleuse de la Tarentule, située dans le Grand Nuage de Magellan, est connue pour sa forte activité de formation d'étoiles. En son centre se trouve le jeune amas d'étoiles massives R136, qui fournit une grande partie de l'énergie qui fait briller la nébuleuse. La collaboration internationale H.E.S.S vient de découvrir que cet amas d’étoiles produit également une forte émission de rayons gamma très énergétiques. Ils publient leur découverte dans The Astrophysical Journal Letters.

Source

Very-high-energy γ-Ray Emission from Young Massive Star Clusters in the Large Magellanic Cloud

F. Aharonian et al. (HESS collaboration)

The Astrophysical Journal Letters, Volume 970, Number 1 (19 july 2024)

https://doi.org/10.3847/2041-8213/ad5e67

Illustrations

  1. La nébuleuse de la Tarentule (ESO)

  2. Image gamma de 30 Dor C et R136 par HESS (HESS Collaboration)

  3. Localisation de la source gamma associée à R136 (HESS Collaboration)

  4. Le télescope Cherenkov HESS2 (Observatoire de Paris)

  5. Localisation de la source gamma associée à 30 Dor C (HESS Collaboration)

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#1672 : Identification d'un trou noir d'au moins 8200 masses solaires au centre de Omega Centauri

L’amas d'étoiles Omega Centauri contiendrait bien un trou noir de masse intermédiaire selon une étude publiée dans Nature Astronomy, grâce à un suivi minutieux de deux décennies d'images prises par le télescope spatial Hubble. Ce trou noir central aurait une masse minimale de 8200 masses solaires.

Source

Fast-moving stars around an intermediate-mass black hole in ω Centauri
Maximilian Häberle et al.
Nature volume 631, (10 july 2024)
https://doi.org/10.1038/s41586-024-07511-z

Illustrations

  1. Localisation de la zone investiguée dans Oméga Centauri (Maximilian Häberle et al.)
  2. Localisation des 7 étoiles hypéervéloces dans Oméga Centauri (Maximilian Häberle et al.)
  3. Maximilian Häberle
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#1671 : Les gros trous noirs détectés par leurs ondes gravitationnelles ne sont pas des trous noirs primordiaux

Les détecteurs d'ondes gravitationnelles ont révélé une population de trous noirs massifs (plusieurs dizaines de masses solaires) qui ne ressemblent pas à ceux observés dans la Voie lactée et dont l'origine est débattue. Selon une explication possible, ces trous noirs pourraient s'être formés à partir de fluctuations de densité dans l'Univers primitif : des trous noirs primordiaux. Ils devraient alors constituer une majeure partie de la matière noire. Si de tels trous noirs existaient dans le halo de matière noire de la Voie Lactée, ils seraient à l'origine d'événements de microlentille gravitationnelle sur des échelles de temps de plusieurs années. Une équipe d’astrophysiciens vient de montrer ses résultats de recherche de microlentilles dans le Grand Nuage de Magellan sur une plage de 20 ans. Aucun événement de lentille à grande échelle de temps n’est observé, donc pas de trous noirs massifs…

Source

No massive black holes in the Milky Way halo
Przemek Mróz et al.
Nature (24 june 2024)
https://doi.org/10.1038/s41586-024-07704-6

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#1670 : Jean-Dominique Cassini n'a pas découvert la Grande Tache Rouge de Jupiter en 1665

La Grande Tache Rouge de Jupiter est le vortex connu le plus grand et le plus ancien de toutes les planètes du système solaire, mais sa durée de vie est débattue et son mécanisme de formation reste mal compris. On dit souvent que c'est Jean Dominique Cassini qui l'a découverte en 1665, mais aujourd'hui, des astronomes démontrent que ce qu'a observé Cassini à l'époque n'est pas la Grande Tache Rouge d'aujourd'hui, mais un autre anticyclone. Ils publient leur étude dans Geophysical Resarch Letters.

Source

The Origin of Jupiter's Great Red Spot
Agustín Sánchez-Lavega et al.
Geophysical Research Letters (16 June 2024)
https://doi.org/10.1029/2024GL108993

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#1669 : Observation de la précession de la croûte d'une étoile à neutrons

Hercules X-1 est un pulsar à rayons X situé à environ 7 kpc de la Terre. Son émission varie sur trois échelles de temps distinctes : l'étoile à neutrons tourne sur elle-même toutes les 1,2 s, elle est éclipsée par sa compagne toutes les 1,7 jours, et le système présente une période superorbitale mystérieuse de 35 jours, qui est restée stable depuis sa découverte. Aujourd’hui, une équipe d’astrophysiciens vient de trouver une explication convaincante pour cette oscillation du signal de rayons X. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy.

Source

Complex rotational dynamics of the neutron star in Hercules X-1 revealed by X-ray polarization
Jeremy Heyl et al.
Nature Astronomy (18 june 2024)
https://doi.org/10.1038/s41550-024-02295-8