Ça Se Passe Là-Haut

Ça Se Passe Là-Haut

L'infini se contemple indéfiniment.

Eric Simon

Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...

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#1210 : Découverte d'un nouveau pulsar en couple avec une autre étoile à neutrons

Parmi les presque 2900 pulsars qui ont été découverts depuis 1967 et les travaux pionniers de Jocelyn Bell-Burnell, qui vient de recevoir aujourd'hui-même une nouvelle distinction de la Royal Society (la Copley Medal), nous n’en connaissons que 15 qui sont binaires avec une étoile à neutrons pour compagne, et seulement un seul qui est constitué de deux pulsars détectables. Aujourd’hui, c’est un nouveau pulsar binaire accompagné d’une étoile à neutrons qui vient d’être découvert par une équipe internationale, avec à la clé l’observation d’un phénomène relativiste. L’étude a été acceptée par The Astrophysical Journal.

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#1209 : Des planètes plus grandes autour des étoiles plus massives

Des études sur les catalogues d'exoplanètes suggéraient que les rayons planétaires augmentent avec la masse de leur étoile, pour des tailles de planètes inférieures à 6 rayons terrestres et des masses d'étoile inférieures à 1 masse solaire. Des astronomes suisses, américains et israélien ont voulu savoir ce qui se cache derrière cette corrélation entre taille de planète et masse de l'étoile. Ils publient leurs résultats dans Astronomy&Astrophysics.

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#1207 : L'atmosphère de Jupiter fortement échauffée par ses aurores polaires

Avec la lumière solaire qu'elle reçoit, la haute atmosphère de Jupiter devrait avoir une température moyenne de 200 K (-73°C), mais au lieu de ça, elle est de 700 K (427°C)! Cette forte anomalie thermique qui interroge les planétologues depuis très longtemps vient de trouver une réponse : ce seraient les aurores polaires qui produiraient un échauffement de toute l'atmosphère de Jupiter. L'étude est parue dans Nature.

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#1206 : Une nouvelle méthode efficace pour mesurer la masse des trous noirs

Comment mesurer la masse d'un trou noir supermassif ? Jusqu'à présent, les astrophysiciens se fondaient sur des paramètres très indirects comme les signatures spectrales produites dans le disque d'accrétion ou la structure de la galaxie hôte entourant le trou noir. Une méthode plus directe est l'imagerie de l'ombre de l'horizon, mais elle n'a pu être obtenue que sur M87* par l'EHT. Aujourd'hui, des chercheurs américains proposent une toute nouvelle méthode très efficace, fondée sur le suivi dans le temps des variations de luminosité du disque d'accrétion. Leur étude A characteristic optical variability time scale in astrophysical accretion disks est parue hier dans la revue Science.