Ça Se Passe Là-Haut

Ça Se Passe Là-Haut

L'infini se contemple indéfiniment.

Eric Simon

Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...

En cours de lecture

#1521 : La dilatation temporelle liée à l'expansion observée dans des quasars à haut redshift

Un objet qui est situé dans l’univers indiquant un décalage vers le rouge (redshift) noté z, voit sa lumière décalée d’un facteur relatif z=Δλ/λ Mais cela dit aussi que les longueurs d’ondes de sa lumière sont étirées d’un facteur (z+1) et que la source en question se trouve dans un univers qui est (z+1) fois plus petit que l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui. Et la cosmologie relativiste nous dit aussi que cet objet qui est observé avec le redshift z doit montrer une dilatation temporelle d’un facteur (z+1) par rapport à nous : le temps doit s’y écouler (z+1) fois moins vite pour les observateurs que nous sommes. Cet effet peut théoriquement être observable sur des objets qui sont naturellement variables où qui évoluent rapidement. Il a déjà été observé sur des supernovas très éloignées, mais étonnamment, l’observation de l’émission variable de quasars lointains ne semblait pas montrer cette dilatation temporelle cosmologique malgré leurs redshifts souvent très élevé. Et bien c’est désormais chose faite ! Deux astrophysiciens, australien et néo-zélandais viennent de démontrer cet effet de dilatation temporelle dans des quasars à haut décalage vers le rouge grâce à une étude statistique de leur luminosité variable. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy.

En cours de lecture

#1520 : 8 Ursae Minoris b, la planète qui ne devrait pas exister

8 Ursae Minoris b n'est pas une planète comme les autres. Elle a été découverte en orbite d'une étoile géante rouge qui est en train de brûler de l'hélium, à une distance de 0,5 UA. Or, cette étoile géante se trouve dans une phase de sa vie où l'on sait qu'elle a dû récemment gonfler jusqu'à un rayon de 0,7 UA. L'étoile aurait dû détruire le planète. Mais 8 Ursae Minoris b est toujours bien là, et avec une orbite très circulaire... Après avoir usé quelques craies et gratté quelques crânes, une équipe d'astrophysiciens pense avoir résolu l'énigme... Ils publient leurs travaux dans Nature.

En cours de lecture

#1519 : La géométrie de la couronne chaude de NGC 4151 déterminée par la polarisation des rayons X

Une équipe d'astrophysiciens rapporte la mesure de la polarisation des rayons X de la brillante galaxie de Seyfert NGC 4151 pour en déduire la géométrie de sa source d'émission. Elle a été observée avec le télescope spatial Imaging X-ray Polarimetry Explorer (IXPE), et complétée par des observations simultanées de XMM-Newton et NuSTAR. L'étude est publiée dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

En cours de lecture

#1518 : Détection du fond diffus d'ondes gravitationnelles à basse fréquence

NANOGrav (North American Nanohertz Observatory for Gravitational Waves) a pour objectif de détecter des ondes gravitationnelles de basse fréquence, comme celles qui sont émises par les trous noirs supermassifs, grâce à la mesure précise des variations des temps d’arrivée des pulses d’un réseau de pulsars. C’est une collaboration qui a été fondée en octobre 2007 et compte aujourd'hui plus de 170 membres répartis dans plus de 70 institutions. Ils annoncent aujourd’hui les résultats obtenus durant les quinze années écoulées : le fond diffus d'ondes gravitationnelles est détecté ! La découverte fait l'objet de quatre articles parus dans The Astrophysical Journal Letters.

En cours de lecture

#1517 : Trace de détection directe des rayons cosmiques à l'origine des bulles de Fermi

Le centre de notre galaxie a connu dans le passé des événements de sursaut de rayons cosmiques, qui ont été responsables des bulles de Fermi visibles aujourd'hui en rayons gamma et des bulles de eROSITA visibles en rayons X. Aujourd'hui, un duo de chercheurs pense avoir décelé une trace de positrons provenant de ces mêmes événements dans le détecteur orbital AMS-02. Ils publient leur étude dans The Astrophysical Journal.