Il y a tout juste un an, je vous expliquais comment les astrophysiciens arrivaient à mesurer la vitesse de rotation de trous noirs en analysant le spectre en énergie des rayons X qui sont produits dans le disque d'accrétion du trou noir...
Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
Il y a tout juste un an, je vous expliquais comment les astrophysiciens arrivaient à mesurer la vitesse de rotation de trous noirs en analysant le spectre en énergie des rayons X qui sont produits dans le disque d'accrétion du trou noir...
L'histoire des sciences, ou au moins l'histoire de la physique des astroparticules, retiendra que c'est le 28 février 2014 que l'hypothèse des WIMPsde faible masse pour expliquer la matière noire est morte. C'est en effet il y a trois jours, ce 28 février, au cours de la conférence Dark Matter 2014 qui se tenait à UCLA en Californie que Lauren Hsu de la collaboration américaine SuperCDMS, a dévoilé les nouveaux résultats de cette expérience de recherche directe de WIMPs...
C’est presque incroyable. A peine vous ai-je parlé il y a quelques jours de l’offensive des neutrinos stériles parue récemment (voir ici), des chercheurs voulant imposer cette solution pour expliquer l’anomalie du nombre d’amas de galaxies (et du coup le problème de la matière noire), et bien deux équipes différentes viennent de publier à une semaine d’intervalle des résultats presque identiques de très forts indices de détection indirecte de ces fameux neutrinos stériles !
D’après le modèle standard de la cosmologie, l’Univers est composé de 5% de matière ordinaire, 27% de matière noire et 68% d’énergie noire. Après une période inflationnaire ultracourte il y a environ 13,8 milliards d’années, au cours de laquelle de microscopiques fluctuations d’énergie se sont retrouvées amplifiées, la matière noire s’est regroupée autour de ces zones de plus forte densité, puis c’est la matière ordinaire qui s’est ensuite accumulée autour de ces puits gravitationnels pour former galaxies et amas de galaxies...