Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
Vous vous souvenez sans doute de la comète ISON qui frôla le Soleil en novembre dernier et qui devait nous fournir de nombreuses données grâce à une armada de satellites et autres sondes qui avaient été braquées vers elle pour l’occasion, une occasion unique de scruter une telle comète ultra-rasante (et qui s’en est d’ailleurs brûlé la chevelure). Et bien ce ne sera peut-être rien par rapport à ce que nous attendons fébrilement pour le 19 octobre prochain.
Durant de très nombreuses années, les astronomes pensaient que la fusion de deux galaxies spirales formait une grosse galaxie dite elliptique, sans aucun disque spiralé montrant d'harmonieux bras. Mais depuis une dizaine d'années, la puissance de calcul des ordinateurs a permis de montrer que ce paradigme devait être faux, la galaxie résultante pouvait tout à fait être encore une belle spirale formant un disque si les galaxies fusionnant contenaient beaucoup de gaz.
C'est au printemps 2012 qu'apparut un nuage étrange dans l'atmosphère de Titan, le plus gros satellite de Saturne (avec plus de 5000 km de diamètre, et le seul satellite connu possédant une atmosphère dense). Ce nuage tourbillonnaire se trouve toujours aujourd'hui au niveau du pôle Sud de Titan. Et ce n'est qu'aujourd'hui, plus de deux ans après son apparition, que nous savons de quoi il est composé, et c'est une surprise.
Philae, vous allez souvent entendre ce nom dans les semaines qui viennent, avec un paroxysme le 12 novembre, date à laquelle cette petite sonde atterrira sur la comète Churyumov-Gerasimenko. Philae est le petit atterrisseur que la sonde Rosetta va envoyer à la surface de la comète au nom imprononçable, autour de laquelle elle s'est mise en orbite à plus de 1 milliard de kilomètres de la Terre...