Parmi les nombreuses trouvailles effectuées par la sonde Rosetta sur la comète 67P/Chouryumov-Gerasimenko, il en est une étonnante qui concerne la surface du noyau cométaire : elle est pleine de trous, un vrai gruyère!
Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
Parmi les nombreuses trouvailles effectuées par la sonde Rosetta sur la comète 67P/Chouryumov-Gerasimenko, il en est une étonnante qui concerne la surface du noyau cométaire : elle est pleine de trous, un vrai gruyère!
On ne soupçonne pas le pouvoir que peuvent avoir les trous noirs supermassifs. Une toute nouvelle analyse de 13 supernovas très inhabituelles, des explosions qui n'auraient pas dues avoir lieu et en des endroits peu communs, montre qu'un trou noir supermassif n'y serait pas pour rien...
Dans deux jours s’envolera du Japon depuis le centre spatial de Tanegashima le cinquième cargo de ravitaillement japonais à destination de la station spatiale internationale (ISS). Cet événement pourrait passer inaperçu, sauf qu’il emporte un instrument scientifique pas comme les autres, un détecteur de rayons (particules) cosmiques.
L'une des grandes questions de l'astrophysique aujourd'hui est de savoir comment les trous noirs supermassifs, ces monstres qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliards de masses solaires au centre des galaxies parviennent à grossir de la sorte, et d'où viennent-ils, au fond ?
D’ici deux ans, le réseau de quatre radiotélescopes nommé le Event Horizon Telescope, qui a déjà révélé de nouvelles données sur Sgr A*, le trou noir central de notre galaxie, ainsi que sur celui, bien plus monstrueux, de la galaxie M87, augmentera énormément ses capacités d’observation. Une trentaine de radiotélescopes du réseau ALMA au Chili ainsi que le radiotélescope de 10 m du Pôle Sud (le bien nommé South Pole Telescope) rejoindront en 2015 le réseau de l’Event Horizon. L’ajout de ces unités permettra d’améliorer par un facteur deux la résolution accessible, en créant un radiotélescope virtuel de la taille de la Terre. Sheperd Doeleman du MIT, coordinateur du projet, précise que le radiotélescope ainsi constitué pourra faire des observations totalement inédites de Sgr A* et de son disque d’accrétion.