Des astronomes japonais viennent de mettre en évidence la présence d’un gros trou noir dit de masse intermédiaire (100 000 masses solaires) au sein de notre galaxie, situé non loin de son centre. Une observation inédite.
Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
Des astronomes japonais viennent de mettre en évidence la présence d’un gros trou noir dit de masse intermédiaire (100 000 masses solaires) au sein de notre galaxie, situé non loin de son centre. Une observation inédite.
L’étoile Eta Carinae n’est pas une étoile comme les autres. C’est un mystère, un mystère qui fascine les astronomes depuis le 19ème siècle.
Eta Carinae est composée de deux étoiles qui se tournent autour en 5,5 ans. La plus grosse est énorme, elle pèse plus de 90 fois la masse du Soleil, et se trouve être incroyablement instable. Une grosse nébuleuse gazeuse formant deux gros lobes (la nébuleuse de l’Homoncule), elle-même plongée dans une autre masse de gaz (la nébuleuse d’êta Carinae) entoure l’ensemble. Lorsque sa petite compagne se rapproche au plus près d’elle, comme c’est le cas en ce moment, l’interaction entre les deux étoiles produit des changements brutaux dans l’émission à haute énergie du système.
L'étude détaillée de l'amas de galaxies jeune le plus massif connu à ce jour vient d'être rendue publique lors de la 227ème réunion de l'American Astronomical Society qui s'est tenue toute la semaine en Floride. L'amas IDCS J1426.5+3508 (ou IDCS 1426 en raccourci) a une masse record d'environ 300 000 milliards de masses solaires (dont 90% de matière noire...).
Une équipe d’astronomes australiens vient de résoudre une énigme vieille de plusieurs décennies : la dimension des nuages de gaz froid et neutre peuplant le milieu intergalactique, connus dans le jargon par le terme "nuages à raie Lyman alpha affaiblie" ou "nuages DLA" (Damped Lyman Alpha).
Parmi tous les éléments chimiques existant partout dans l’Univers, certains sont bien plus importants que d’autres pour étudier le modèle standard de la cosmologie : les éléments légers, hydrogène et hélium en tête, qui sont les seuls à s’être formés dans les toutes premières minutes suivant la singularité initiale. Aujourd’hui, l’isotope 3 de l’hélium, jusqu’alors négligé, ouvre de nouvelles portes cosmologiques.