Ça Se Passe Là-Haut

Ça Se Passe Là-Haut

L'infini se contemple indéfiniment.

Eric Simon

Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...

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#910 : Identification de 2 résidus de supernovas proches productrices de fer-60

Il y a exactement un mois, je vous rapportais une étude montrant la découverte d'un isotope rare du fer dans la glace de l'Antarctique devant provenir d'une ou plusieurs supernova ayant explosé relativement proche de nous dans le temps et l'espace (voir aussi ici). Aujourd'hui, une étude publiée dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society apporte une identification probable pour les résidus de ces supernovas, qui seraient au nombre de deux : un pulsar animé d'une grande vitesse qui aurait été accompagné d'une étoile, elle aussi expulsée dans le cataclysme, et un autre pulsar, lui, toujours en couple.

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#908 : Observation d'une étoile à neutrons très massive (pour une étoile à neutrons...)

MSP J0740+6620 est un pulsar milliseconde, une étoile à neutrons qui vit en couple avec une naine blanche. Mais cette étoile à neutrons est aussi l'étoile à neutrons la plus massive que nous ayons pu mesurer avec précision : 2,14 masses solaires, et ce grâce à un effet relativiste induit par sa compagne. Une étude parue dans Nature Astronomy.

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#907 : Observation de nuages de gaz moléculaires imposants dans le Serpent Cosmique

Les nuages de gaz moléculaire (du dihydrogène : H2) dans les galaxies contemporaines sont des structures de relativement petite taille malgré le nom de ‘nuages moléculaires géants’ qu’on leur donne : entre 15 et 350 années-lumière pour une masse n’excédant pas 10 millions de masses solaires. Observer de tels nuages, qui vont donner naissance à des étoiles, mais dans des galaxies très lointaines est un beau challenge. Un challenge qui vient d’être réussi sur une galaxie éloignée de 8 milliards d’années par une équipe internationale impliquant des astrophysiciens français. Et il ne s’agit pas de n’importe quelle galaxie : le Serpent Cosmique. Une étude parue dans Nature Astronomy.

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#906 : Un été torride pour la cosmologie

Le problème de la constante de Hubble-Lemaître, le taux d'expansion actuel de l'Univers, a été exacerbé cet été, et est toujours aussi inextricable, sinon plus qu'avant. Deux nouvelles mesures ont été publiées en juillet, la première avec une méthode déjà connue par la collaboration H0liCOW, qui est venue renforcer les résultats de la collaboration SH0ES (qui trouve une valeur proche de 74 km.s−1.Mpc−1.) mais quelques jours plus tard, une équipe utilisant une toute nouvelle méthode, très différente (et très précise), est elle, arrivée à une valeur plus proche de celle déduite du fond diffus cosmologique par Planck (67,3), avec 69,8 km.s−1.Mpc−1... Et comme l'été n'est pas encore fini, aujourd'hui même, des observations effectuées avec une méthode encore plus innovante, publiées dans Science, viennent à nouveau jeter le trouble en trouvant cette fois une valeur encore plus élevée que celle de SH0ES avec 82,4 km.s−1.Mpc−1...