Une analyse de la structure de la croûte glacée d'Encelade arrive à la conclusion que la différence d'épaisseur de la glace est liée à des courants océaniques sous-jacents. Une étude publiée dans Nature Geoscience.
Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
Une analyse de la structure de la croûte glacée d'Encelade arrive à la conclusion que la différence d'épaisseur de la glace est liée à des courants océaniques sous-jacents. Une étude publiée dans Nature Geoscience.
La collaboration Event Horizon Telescope, qui avait produit la première image de l'ombre de l'horizon d'un trou noir (M87*), vient de publier des nouveaux résultats issus de ses données de 2017. Elles concernent la polarisation de la lumière, c'est à dire indirectement les champs magnétiques qui entourent le trou noir supermassif. Les deux articles de la collaboration, publiés dans The Astrophysical Journal Letters, qui forment la suite des 6 articles fondateurs d'avril 2019, sont accompagnés par un troisième dans le même numéro de ApJL mais qui exploite quant à lui des observations de ALMA seul et pas uniquement sur M87*...
Le 7 avril prochain sera dévoilé le résultat attendu depuis 17 ans d'une expérience américaine nommée Muon g-2 qui a pour objectif de mesurer le moment magnétique anomal du muon avec une très grande précision. Une version antérieure de cette expérience avait montré en 2004 un écart significatif avec la prédiction théorique du modèle standard de la physique des particules. Une confirmation de cette anomalie mettrait sur la piste d'une nouvelle particule, voire de toute une nouvelle physique, avec d'évidentes implications en astrophysique. Faisons donc un point sur cette mesure, son principe et ses enjeux, à deux semaines de la révélation du résultat qu'on espère positif (comme à peu près toute la communauté des physiciens, avide de changer de paradigme).
Le modèle cosmologique standard prédit que les galaxies naissent au sein de filaments de gaz et de matière noire. Pour la première fois, ces filaments ont pu être observés directement grâce à l'émission UV de l'hydrogène neutre redshiftée dans l'infra-rouge grâce à la très grande distance spatiotemporelle qui nous en sépare. Une observation effectuée avec l'instrument MUSE du VLT et rapportée dans Astronomy and Astrophysics.
La Grande Tache Rouge (GTR) de Jupiter, cet énorme anticyclone vieux de plusieurs siècles s'est fait attaquer par plusieurs plus petits anticyclones ces dernières années. une équipe d'astronomes vient d'étudier ce phénomène en détail et montre comment la GTR, bien que perturbée, a surmonté les coups de boutoir et pourrait même en profiter. Une étude publiée dans Journal of Geophysical Research.