C’est une petite bombe sulfureuse que l’astrophysicien français Jacques Colin et ses collaborateurs danois et britanniques viennent de publier : selon eux, l’énergie noire n’existerait tout simplement pas et les observations des décalages de vitesse des supernovas vis-à-vis de leur distance ayant conduit à cette idée en 1998 ne seraient qu’un artefact lié au mouvement des observateurs que nous sommes. Leur étude fondée sur 740 supernovas est parue dans Astronomy and Astrophysics.