Il y a exactement un mois, je vous rapportais une étude montrant la découverte d'un isotope rare du fer dans la glace de l'Antarctique devant provenir d'une ou plusieurs supernova ayant explosé relativement proche de nous dans le temps et l'espace (voir aussi ici). Aujourd'hui, une étude publiée dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society apporte une identification probable pour les résidus de ces supernovas, qui seraient au nombre de deux : un pulsar animé d'une grande vitesse qui aurait été accompagné d'une étoile, elle aussi expulsée dans le cataclysme, et un autre pulsar, lui, toujours en couple.