Un objet qui est situé dans l’univers indiquant un décalage vers le rouge (redshift) noté z, voit sa lumière décalée d’un facteur relatif z=Δλ/λ Mais cela dit aussi que les longueurs d’ondes de sa lumière sont étirées d’un facteur (z+1) et que la source en question se trouve dans un univers qui est (z+1) fois plus petit que l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui. Et la cosmologie relativiste nous dit aussi que cet objet qui est observé avec le redshift z doit montrer une dilatation temporelle d’un facteur (z+1) par rapport à nous : le temps doit s’y écouler (z+1) fois moins vite pour les observateurs que nous sommes. Cet effet peut théoriquement être observable sur des objets qui sont naturellement variables où qui évoluent rapidement. Il a déjà été observé sur des supernovas très éloignées, mais étonnamment, l’observation de l’émission variable de quasars lointains ne semblait pas montrer cette dilatation temporelle cosmologique malgré leurs redshifts souvent très élevé. Et bien c’est désormais chose faite ! Deux astrophysiciens, australien et néo-zélandais viennent de démontrer cet effet de dilatation temporelle dans des quasars à haut décalage vers le rouge grâce à une étude statistique de leur luminosité variable. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy.