La plupart des modèles d'évolution stellaire prédisent que les trous noirs ne devraient pas exister au-delà d'environ 50 M⊙, la limite inférieure de la "zone interdite" par le processus de supernova par instabilité de paires. Mais comme les récentes détections de LIGO/Virgo indiquent l'existence de trous noirs avec des masses égales ou supérieures à ce seuil, il faut bien leur trouver une origine. Dans une nouvelle étude, une équipe d'astrophysiciens montre que des trous noirs de plusieurs dizaines de masses solaires, voire plus encore, peuvent se former efficacement dans les noyaux galactiques très peuplés en étoiles. Ils publient leur article dans The Astrophysical Journal Letters.