« Neutrinos stériles » et « matière noire ». Ces deux expressions vont de mieux en mieux ensemble on dirait. Au moment où vient d’être publié un livre blanc (4) sur les neutrinos stériles, sous la forme d’un énorme article de plus de 150 pages faisant tout le tour de la question, rédigé par les dizaines de spécialistes de ces particules décidemment étonnantes, un article, paru fin avril dans Physical Review Letters (1), serait presque passé inaperçu si une brève parue dans Nature la semaine dernière (2) ne s’en était fait l’écho sous l’interjection « Heavy neutrino may be dark matter » qui ne pouvait qu’attirer mon regard...