Sept pourcents restant. Le panneau d’avertissement venait de recouvrir l’écran de Cristina.
— Déjà !, merde… se dit Cristina.
Elle savait qu’à ce niveau de charge, il ne lui restait que quelques minutes avant la mise en veille profonde. Elle était partie ce matin sans le chargeur de son laptop. Elle s’en était seulement rendu compte au labo souterrain en s’installant dans la salle de contrôle, et personne n’avait le même modèle de chargeur… Cristina se hâta de copier les fichiers sur lesquels elle était en train de travailler sur un répertoire partagé sur le réseau interne.
— Peter, est-ce que je peux utiliser ton portable ? Je suis en rade de batterie !
— Oui, vas-y, il n’est pas verrouillé ! répondit le jeune chercheur qui travaillait juste en dessous de la plateforme.
Cristina ouvrit l’ordinateur portable qui était déjà connecté au réseau. Puis elle développa l’explorateur de fichiers du système d’exploitation pour afficher les répertoires partagés. En cliquant sur les petites icônes des dossiers, Cristina fit un geste trop rapide, pas habituée à la vitesse de la souris qu’utilisait Peter et cliqua par inadvertance sur un dossier intitulé « work ».
Ce qu’elle découvrit sur l’écran lui fit comme une violente décharge d’adrénaline.
(...)