Ça Se Passe Là-Haut

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L'infini se contemple indéfiniment.

Eric Simon

Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...

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#1646 : Doubles éruptions de type TDE possibles dans les amas d'étoiles autour des trous noirs supermassifs

Les amas d'étoiles nucléaires sont constitués d'une concentration dense d'étoiles et d'objets compacts qu'elles laissent derrière eux qui sont omniprésents dans les régions centrales des galaxies entourant leur trou noir supermassif central. Des interactions étroites entre les étoiles et les trous noirs de masse stellaire y conduisent à des fréquents événements de destructions d'étoiles par effets de marée (TDE). Une équipe d'astrophysiciens vient de découvrir un effet intéressant : la matière ainsi déchirée de l'étoile qui se retrouve libérée de l'emprise du petit trou noir stellaire peut se retrouver accrétée par le trou noir supermassif proche, donnant lieu à une seconde éruption. Ils publient leur étude dans The Astrophysical Journal Letters.
https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/doubles-eruptions-de-type-tde-possibles.html

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#1645 : Le trou noir de Leo I ne serait finalement pas supermassif

En décembre 2021, je vous relatais la découverte d'un trou noir supermassif de plus de 3 millions de masses solaire au centre d'une galaxie naine qui s'appelle Leo I. Mais aujourd'hui, une nouvelle analyse de cette petite galaxie a été effectuée par une équipe d'astrophysiciens et ils n'arrivent pas à la même conclusion. Il y aurait bien un trou noir massif, mais pas supermassif. L'étude est publiée dans Astronomy&Astrophysics.

Source

The central black hole in the dwarf spheroidal galaxy Leo I: Not supermassive, at most an intermediate-mass candidate
R. Pascale et al.
Astronomy&Astrophysics Volume 684, 17 April 2024

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#1644 : La durée de vie de l'électron mesurée pour tester la mécanique quantique : 28,3 millions de milliards de milliards d'années

Il est toujours important de remettre en cause ce que l’on pense fermement établi. Cela pourrait nous mener vers une physique qui sort du modèle standard. Grâce à leur détecteur de particules ultra performant, la collaboration MAJORANA vient de tester le principe d’exclusion de Pauli et la conservation de la charge électrique, deux pieds de voûte de la mécanique quantique. Ils publient leurs résultats dans Nature Physics.

Source

Search for charge non-conservation and Pauli exclusion principle violation with the MAJORANA DEMONSTRATOR
The MAJORANA Collaboration
Nature Physics (11 april 2024)
https://doi.org/10.1038/s41567-024-02437-9

Illustrations

  1. Schéma des interactions testées par la collaboration MAJORANA (Nature Physics)
  2. Spectre en énergie pour le test de la violation de l'exclusion de Pauli (MAJORANA Collaboration)
  3. Le détecteur Majorana Demonstrator installé dans le laboratoire souterrain de Sanford (MAJORANA Collaboration)
  4. Spectre en énergie pour le test de la violation de la conservation de la charge (MAJORANA Collaboration)
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#1643 : Détection d'un trou noir stellaire de 33 masses solaires par astrométrie avec Gaia

La mission Gaia vient de débusquer son troisième trou noir vraiment noir, détecté uniquement en observant le mouvement orbital d'une étoile autour de... rien. Et ce n'est pas un petit trou noir stellaire comme on a l'habitude d'en rencontrer dans notre galaxie, celui-là, Gaia BH3, est trois fois plus massif que les trous noirs moyens, avec presque 33 masses solaires. De quoi questionner sérieusement son origine. L'étude est publiée dans Astronomy and Astrophysics.

Source
Discovery of a dormant 33 solar-mass black hole in pre-release Gaia astrometry
Gaia Collaboration
Astronomy&Astrophysics (11 april 2024)
https://doi.org/10.1051/0004-6361/202449763

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#1642 :Des fusions stellaires à l'origine du champ magnétique des étoiles massives

La plupart des champs magnétiques stellaires, y compris celui du Soleil, sont produits par une dynamo générée dans des couches intérieures soumises à une convection. Les étoiles massives (huit masses solaires ou plus) n’ont pas d’intérieur convectif, on ne sait donc pas pourquoi environ 7 % d’entre elles ont tout de même un champ magnétique. Une équipe d'astrophysiciens à découvert que dans un système binaire d'étoiles massives, l'une des deux est magnétique mais pas l'autre, et elles semblent n'avoir pas le même âge non plus, ce qui les mène sur une bonne piste d'explication... L'étude est publiée dans Science.
https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/des-fusions-stellaires-lorigine-du.html

Source

A magnetic massive star has experienced a stellar merger
A. J. Frost et al.
Science Vol 384, Issue 6692 (11 Apr 2024)
https://doi.org/10.1126/science.adg7700