Comment savoir combien de trous noirs primordiaux microscopiques peuplent notre Galaxie et si ils peuvent contribuer significativement à sa masse manquante (matière noire) ? Il suffit de détecter leur rayonnement de Hawking, pardi, puisqu'ils sont minuscules... C'est ce qu'ont fait deux astrophysiciens français en mesurant des électrons et des positrons de faible énergie qui seraient issus de l'évaporation de tels trous noirs. Et pour mesurer ces particules de faible énergie, ils ont été obligés d'utiliser le détecteur le plus éloigné du Soleil que nous ayons à notre disposition : la vieille sonde Voyager 1 qui est sortie de l'héliosphère...