Depuis la publication de leurs premiers résultats en 2013, les chercheurs du détecteur orbital AMS-02 ont toujours détecté un excès de positrons (ou antiélectrons) dans le rayonnement cosmique. Aujourd'hui, ils publient leur tout nouveaux résultats avec 5 ans de données en plus, notamment dans la partie haute du spectre en énergie des positrons, et on observe une nouveauté : le flux de positrons commence à décliner, faisant désormais apparaître très nettement deux populations distinctes de positrons : une population à basse énergie, qui peut être expliquée, et la seconde à haute énergie qui est aujourd'hui inexplicable...